Le 19. février 2016 à 12h11
Six Fours Politique Le Conseil Municipal débat sur l'orientation budgétaire de la ville
L'un des points majeurs de ce conseil municipal portait sur le débat d'orientation budgétaire. Celui-ci a permis d’informer l'assemblée sur la situation financière de la ville et de présenter les orientations et projets à venir.
Agnès Rostagno, déléguée aux finances, présenta la difficulté pour la commune d'atteindre l'équilibre des budgets locaux dans le contexte « terne » de l'économie française : « Le gouvernement maintient son objectif en diminuant très significativement les recettes des fonctionnements des communes »
La commune est cependant parvenue à maintenir son autofinancement grâce « à une gestion très rigoureuse des dépenses sur le budget de fonctionnement », ajoutera-t-elle.
La dette passe de 47,7 millions en 2012 à 44,6 millions fin 2015. Pour ce qui est de l'investissement, celui-ci s'est élevé à 42,8 millions de 2012 à 2015 « avec un recours à l'emprunt limité à 8,3 millions soit 19%. »
Selon les estimations, les recettes de fonctionnement pour 2016 seraient de 48, 191 millions, elles seraient inférieures de 350 000€ à celles du budget principal.
Frédéric Boccaletti (FN) interpella le maire soulignant « le manque de dynamisme de la ville pour résorber la dette, l'investissement en recul de 900 000€ et le manque de discernement en matière de politique financière » citant Fréjus comme exemple...
« Sur les deux dernières années nous remboursons un million par an. Vous ne pouvez pas dire que nous ne nous ne désendettons pas ! » rétorqua le maire.
Frédéric Boccaletti mit aussi en doute l'utilité de créer une 4 ème salle de cinéma. Le maire répondit que le cinéma permettait de maintenir l'activité du centre ville et que cet investissement serait financé par la taxe sur les entrées de cinéma et qu'une avance sur cette taxe pouvait aussi être demandée.
Erik Tamburi, quant à lui, s'interrogea à nouveau sur l'emprunt toxique « indexé sur la variation du dollar et du Franc suisse. »
Pour ce qui est des investissements « l'équilibre financier et la stabilisation de l'endettement » restent l'objectif central. Dans ce contexte la ville finalisera les projets en cours avec une part importante consacrée à l'entretien courant du patrimoine communal (écoles, voirie, espaces verts...).
Les principaux projets seront l'amélioration des entrées de la ville (aménagement de l'esplanade du Verger et des abords du parking Malraux), la mise en sécurité du cours d'eau l'Augias, la restructuration du stade Sastre, la poursuite de l'aménagement du jardin du Cygne et du chemin piétonnier menant à la Coudoulière, la rénovation de l'équipement de la salle Daudet, la réalisation d'une quatrième salle de cinéma, et l'étude de faisabilité pour la création d'un stade nautique.
A l'issue du débat le maire annonça que le budget serait voté le 15 avril mais que celui-ci serait affiné d'ici là, d'autant plus que le montant de la Dotation Globale de l'Etat n'est pas encore connu.
En marge de ce débat, le groupe d'opposition d'Erik Tamburi a refusé de voter le lancement d'une enquête publique préalable au classement dans le domaine public communal de la montée de l'Oratoire permettant d'assurer la jonction entre la rue de la Colline et l'avenue Clair Ginet. Ce dernier jugeant que ce projet de jonction était un préalable à l'élargissement des routes prévu par le Plan Local d'Urbanisme : « Ce plan municipal est un plan d'urbanisation du quartier des Lônes qui à mes yeux a pourtant déjà trop souffert d'un bétonnage et qu'il ne faut plus poursuivre. »
La commune est cependant parvenue à maintenir son autofinancement grâce « à une gestion très rigoureuse des dépenses sur le budget de fonctionnement », ajoutera-t-elle.
La dette passe de 47,7 millions en 2012 à 44,6 millions fin 2015. Pour ce qui est de l'investissement, celui-ci s'est élevé à 42,8 millions de 2012 à 2015 « avec un recours à l'emprunt limité à 8,3 millions soit 19%. »
Selon les estimations, les recettes de fonctionnement pour 2016 seraient de 48, 191 millions, elles seraient inférieures de 350 000€ à celles du budget principal.
Questions
Frédéric Boccaletti (FN) interpella le maire soulignant « le manque de dynamisme de la ville pour résorber la dette, l'investissement en recul de 900 000€ et le manque de discernement en matière de politique financière » citant Fréjus comme exemple...
« Sur les deux dernières années nous remboursons un million par an. Vous ne pouvez pas dire que nous ne nous ne désendettons pas ! » rétorqua le maire.
Frédéric Boccaletti mit aussi en doute l'utilité de créer une 4 ème salle de cinéma. Le maire répondit que le cinéma permettait de maintenir l'activité du centre ville et que cet investissement serait financé par la taxe sur les entrées de cinéma et qu'une avance sur cette taxe pouvait aussi être demandée.
Erik Tamburi, quant à lui, s'interrogea à nouveau sur l'emprunt toxique « indexé sur la variation du dollar et du Franc suisse. »
Investissements et projets
Pour ce qui est des investissements « l'équilibre financier et la stabilisation de l'endettement » restent l'objectif central. Dans ce contexte la ville finalisera les projets en cours avec une part importante consacrée à l'entretien courant du patrimoine communal (écoles, voirie, espaces verts...).
Les principaux projets seront l'amélioration des entrées de la ville (aménagement de l'esplanade du Verger et des abords du parking Malraux), la mise en sécurité du cours d'eau l'Augias, la restructuration du stade Sastre, la poursuite de l'aménagement du jardin du Cygne et du chemin piétonnier menant à la Coudoulière, la rénovation de l'équipement de la salle Daudet, la réalisation d'une quatrième salle de cinéma, et l'étude de faisabilité pour la création d'un stade nautique.
A l'issue du débat le maire annonça que le budget serait voté le 15 avril mais que celui-ci serait affiné d'ici là, d'autant plus que le montant de la Dotation Globale de l'Etat n'est pas encore connu.
En marge de ce débat, le groupe d'opposition d'Erik Tamburi a refusé de voter le lancement d'une enquête publique préalable au classement dans le domaine public communal de la montée de l'Oratoire permettant d'assurer la jonction entre la rue de la Colline et l'avenue Clair Ginet. Ce dernier jugeant que ce projet de jonction était un préalable à l'élargissement des routes prévu par le Plan Local d'Urbanisme : « Ce plan municipal est un plan d'urbanisation du quartier des Lônes qui à mes yeux a pourtant déjà trop souffert d'un bétonnage et qu'il ne faut plus poursuivre. »
A.I, le 19 février 2016