Le 28. août 2015 à 10h17
Six Fours
Jeunesse
AJIR: le bel été!
Séjour Eau vive.
La saison d’été a été très bonne à Ajir, qui a connu un record d’inscriptions avec plus de 300 jeunes, dont quelques handicapés. Son directeur Denis Maïnetti est satisfait : « Nous avons atteint les objectifs fixés, à savoir amener les jeunes vers l’autonomie et à s’ouvrir au monde par le biais des activités, tout en développant la vraie communication, pas celle d’internet. A-t-on réussi à les fidéliser ? Le futur le dira. »
Outre les activités propres à l’Ajir type grands jeux comme Fort Boyard qui recueillent toujours autant de succès, les jeunes raffolent des activités phares (Aqualand, OK Corral, karting, pêche en mer, kayak, bouées tractées), qu’ils peuvent pratiquer ici à moindre coût. « Comme les autres structures du même type, nous proposons un bon dosage des deux », explique Denis.
Séjours
Mais ce sont les séjours que les jeunes attendent avec impatience toute l’année. Trois séjours de quatre jours sont proposés chaque été : fin juillet, début août et fin août. Chacun de douze places, encadré par deux animateurs et à un tarif défiant toute concurrence, 81€. Pour s’inscrire, les jeunes doivent venir en personne une semaine avant et ils sont prêts à se lever très tôt pour avoir une place. « Les séjours sont des activités à part, différentes de ce que l’on fait d’habitude à l’Ajir », explique l’animatrice Céline.
Un séjour intense
Le premier, « Eau vive », à Chateauroux les Alpes, était le plus sportif. Les jeunes ont pu y faire du rafting, de l’hot dog et de l’hydrospeed. Les participants étaient jeunes, pratiquement que de nouveaux inscrits. « Cela a été un séjour équilibré avec une excellente cohésion du groupe », témoignent Jérôme et Céline.
Un séjour mélangé
Céline a également encadré le second à Caille avec Tommy. Il y avait un grand écart dans le public entre des nouveaux et des 17-20 ans. « Les plus jeunes comprennent qu’ils doivent grandir et faire certaines choses », explique Tommy. « C’était bien de s’appuyer sur les plus grands pour des tâches différentes, les repérages et l’orientation par exemple », complète Céline. Les jeunes ont dormi dans des tipis, pratiqué canyoning, via souterrata et pris un télésiège pour une balade en montagne. Le mélange de sport et de randonnée a permis de passer davantage de temps sur le camp que lors du premier séjour et de faire des veillées.
Un séjour enrichissant
Le dernier, en Avignon, a été le séjour le plus culturel. Les jeunes ont appris à se repérer dans une ville. Au départ peu intéressés par la culture, ils ont été surpris d’apprécier le spectacle des Luminessences, un festival de lumières au Palais des Papes retraçant l’histoire d’Avignon. « Ils ont découvert des choses vers lesquelles ils n’auraient pas été d’eux-mêmes et ont été impressionnés », raconte Jennyfer qui, avec Charlotte, a encadré ce troisième séjour. Les jeunes ont également fait du kayak sous le Pont d’Avignon, visité une grotte et une fabrique de papier.
Déménagement
A la rentrée, l'Ajir déménage sur la Rocade des Playes dans des locaux plus grands, même si le terrain le sera moins. « Nous serons au carrefour de plein de choses », se réjouit Denis Maïnetti. Le quartier est central, les collégiens de Font de Fillol pourront y venir à pied. Il est aussi bien desservi par les bus, à deux arrêts pour les collégiens de Reynier. Mais l'Ajir sera tout de même assez excentré pour rester un lieu de rencontre neutre. Au centre, les locaux risqueraient d’être squattés par inertie : « Il faut avoir envie de s’y rendre pour faire des choses, pour agir justement », conclut Denis.
Myrto, le 28 août 2015