Le 16. juin 2015 à 23h03

Sanary Culture Le Street Art envahit la Médiathèque

Les NAP (Nouvelles Activités Périscolaire), n’ont pas seulement fait couler beaucoup d’encre, elles font aussi couler de la peinture, c’est ce que l’on peut constater en allant voir l’exposition des œuvres Street Art fait par les enfants avec l'Odel Var.

Avec la réforme scolaire et les activités périscolaires, il y a eu ceux pour qui c’était un fardeau de plus à assumer et ceux pour qui il était intéressant d’en tirer parti. Sanary a pris la seconde option en s’y prenant tôt et en choisissant ses intervenants. L'Odel Var a été l’un d’eux et est devenu partenaire. C’est dans ce cadre que s’est monté le projet Street Art qui donne lieu à l’exposition que vous pouvez découvrir à la Médiathèque, du 16 au 27 juin.

En 7 séances


C’est Mathieu Roman, un des animateurs de l’Odel Var, qui était en charge de cette activité dans les 2 écoles de Sanary, l’école Jean-Michel Cousteau et l’école de la Vernette. Les enfants de CM1-CM2 principalement (il y avait quelques plus jeunes) ont participés chacun à 7 séances d’1h30. Ils ont appris à dessiner, à faire une ébauche sur papier canson, puis à peindre dans le plus pur style Street Art. Seule, la bombe de peinture, difficilement utilisable par des enfants, a été remplacée par de gros feutres qui donnent sensiblement le même résultat.

Résultat étonnant


A part pour le style, aucun thème n’a été donné. Chaque enfant a pu laisser libre cours à ces envies et son imagination. Ainsi, les résultats sont variés et plutôt étonnants. Ils expriment les sentiments de l’enfant, leur rapport avec les parents, la notion de liberté. Il y a même quelques gros mots en anglais, à moitié cachés…
« C’est la première fois qu’un travail réalisé en NAP donne lieu à une exposition. Nous avons laissé une totale liberté aux enfants dans la limite du respect d’autrui, mais il n’y a pas eu de débordement. L’idée était de leur faire comprendre ce qu’est le Street Art et ça a bien marché » commente Emmanuelle, de l’Odel Var, qui rajoute : « Cette exposition, c’est valorisant pour l’enfant, c’est une reconnaissance pour eux. »

Le 27 juin, à la fin de l’exposition, les jeunes artistes pourront récupérer leurs tableaux. Devinez où ils vont finir ? Sur les murs du séjour ou de la chambre des parents, bien sûr !

PH, le 16 juin 2015