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Partagé entre Six-Fours où habite son oncle et La Seyne où réside sa mère, la jeune carrière de William Dho est plus que prometteuse. Pourtant, il aurait pu être obligé de tout arrêter.

Une jeune carrière en dents de scie

Après des débuts précoces à 6 ans encouragé par son oncle Wilfrid, le jeune William a commencé la compétition à l’âge de 7 ans, comme le font de nombreux champions. A 11 ans, un premier titre de Champion du Var vient récompenser sa persévérance. Il roule sur une petite Suzuki de 85cc. William a le motocross dans le sang et le talent explose petit à petit à force d’entrainement. Pourtant l’année suivante, les aléas de la vie l’obligent à ne plus faire de compétition. Va-t-on gâcher son talent ?
En 2013, le jeune William revient pourtant sur les pistes, toujours aidé par son oncle, coach et mécanicien pour son neveu. Plus grand, William s’inscrit en 125cc en Championnat de ligue et il est l’un des plus jeunes. Il progresse mais doit encore une fois arrêter toutes compétitions l’année suivante, en 2014. Son oncle refusant de croire à la mort de la jeune carrière de son neveu, insiste pourtant et met toute son énergie et ses moyens en œuvre pour l’aider. Grâce à cela il revient encore une fois sur les circuits de motocross.

La consécration

2015, c’est l’année de tous les défis et de toutes les réussites. William participe à une vingtaine de courses et cumule victoires et podiums. Au Championnat de ligue Cote d’Azur d’abord, il gagne 4 courses sur 7 et le titre avec. Il s’essaye au Supercross, la discipline la plus exigeante pour le physique. Là encore, il est régulièrement bien placé et gagne le Supercross de Chateauneuf-les-Martigues, ce qui lui vaut le titre de vice-champion de France. Enfin, sélectionné pour la Coupe de France des régions à Pernes les Fontaines, un des hauts lieux du motocross en France, il gagne encore et devient Champion de France par équipe, avec 5 autres pilotes de la région.

Quel avenir ?

Quand on lui demande s’il n’a pas envie d’autre chose alors qu’il a 15 ans, William répond sans hésiter : « Le motocross, c’est moi qui l’ai choisi. Si je veux faire carrière et devenir un champion, cela exclut tout écart dans la vie de tous les jours, mais c’est ce que je veux, alors je fais ce qu’il faut pour y arriver. » Elève sérieux à l’école, l’entrainement de William est digne d’un athlète de haut niveau : musculation et footing les lundis et mardis et moto les mercredis, samedis et dimanches.
La saison prochaine, William participera au Championnat de France junior, au Championnat de France Supercross et ira rouler pour quelques courses du Championnat d’Europe, histoire de se frotter au gratin international. Son prochain rendez-vous, c’est le Supercross de Milan. En cela il est soutenu par Dirt Bike, concessionnaire KTM, par TP13, APF à Puget-Ville, CG06, Proboost à Sollies-Pont, BF Motos à Istres, King Motors, l’école de pilotage ‘Build to Ride’ et Décotech à Six-Fours.

William Dho, on en parle et on en reparlera, car la graine de champion a bien poussée ! Vous pouvez me croire…