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Le comité d'intérêt local Six-Fours Nord existe depuis plus de 20 ans et le président Michel Barret a tenu à rappeler qu'il était "apolitique" et que sa fonction était de "servir de lien entre les six-fournais de notre quartier et la mairie pour défendre et améliorer notre qualité de vie et l'environnement". Le comité a une permanence tous les premiers samedis du mois à la villa Nuraghes. Dans le bureau Michel Barret est secondé par M. Béraud et Mme Rizzo.
Après l'assemblée générale étaient invités le député maire, les élus Alain Clément et Joël Tonelli.

Le CIL a pu échanger avec le maire

Jean-Sébastien Vialatte a répondu aux nombreuses questions du CIL dont l'allée des Restanques sur laquelle nous reviendrons lundi.
Le maire a déjà accepté l'idée d'un groupe de travail "pour la circulation et le stationnement dans notre quartier avec le CIL et l'APEL".
Il a été question du Cap Nègre et de la fermeture des servitudes piétonnières. Deux ont été effectivement fermées mais une est toujours accessible.
Sur l'accès et le passage avenue des Moulins: "Lorsqu'on modifie le sens de circulation, on le fait toujours d'abord à titre expérimental, sachant que cela ne nécessite pas grand chose. L'idée est ici de sécuriser une zone dangereuse, et éviter que les voitures empruntent cette avenue pour s'en servir de raccourcie en ne prenant pas l'entrée du boulevard des écoles. Mais on va revoir ce plan de circulation, en la remettant en double sens sur une portion. Et on va également prévoir à terme d'ouvrir dans la zone des Lônes certains passages fermés".
Il fut aussi question de l'entreprosage des détritus et de la société Resipur aux Playes:"j'ai moi même fait un courrier au préfet pour que le service de l'environnement refasse une visite, car il y avait des choses inadmissibles. Des travaux doivent être entrepris par l'entreprise, et je précise qu'il n'y a pas d'amiante".
Sur le PLU, le maire a dit qu'il espérait que l'enquête publique se fasse avant la fin de l'année et de revenir sur les grandes lignes: "il y a très peu de zones à bâtir, c"est très concentré surtout en centre ville et sur l'avenue de la mer".
Sur l'échangeur autoroutier, rien de nouveau et toujours les mêmes positions: le CIL milite pour sa gratuité mais le maire a réaffirmé que cela était inenvisageable:" déjà mettez vous bien dans l'esprit que rien n'est jamais gratuit, c'est soit l'utilisateur soit le contribuable qui paie. En l'occurence, pour cet échangeur, il ne faut pas se faire d'illusions, le financement sera très compliqué, et il faudra certainement que le privé participe". Et de dire: "et même s'il était gratuit, on déplacerait le problème car plus personne ne sortirait à Bandol". Il devrait y avoir prochainement le lancement de l'enquête publique.
La Reppe et son nettoyage furent aussi en question, le maire d'annoncer: "c'est un sujet toujours aussi compliqué. Sachant que l'Etat ne fera rien j'ai écrit au maire de Sanary pour envisager le nettoyage de l'embouchure. J'attends sa réponse, et nous, on va déjà s'occuper de nettoyer le côté de la berge côté Six-Fours, en dessous de la passerelle piétonne".
Les échanges furent nombreux, et même si quelques désaccords subsistaient (notamment sur l'échangeur), la discussion s'est déroulée dans le calme. Le sujet de l'allée des Restanques a été au début plus mouvementé, mais les intervenants pourront bientôt rencontrer le maire (nous y reviendrons).

L'assemblée générale s'est déroulée samedi à l'Avenir café.