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Le 21. août 2014 à 18h31

Six Fours Vie de la cité Le nouveau PLU étroitement surveillé à la Coudoulière

Alors que le nouveau PLU devrait être validé d’ici la fin de l’année, déjà des boucliers se lèvent, notamment à la Coudoulière. Les copropriétaires craignent qu’au terrain face au Parc de la Méditerranée ne soit construit un immeuble en lieu et place du parking paysagé promis.

Le nouveau PLU arrive. Il reste malgré tout encore quelques étapes à franchir. Il doit être validé lors d’un prochain Conseil Municipal et l’enquête publique doit être lancée par la Préfecture. En admettant que ce soit le Conseil Municipal de septembre qui le vote et que la Préfecture lance l’enquête publique rapidement, celle-ci qui durera 2 mois devrait se terminer à la fin de l’année. Le nouveau PLU serait donc validé à l’aube de 2015…sauf contestation dans les 2 mois.

Deux mois pour réagir


La nouvelle réunion d'information organisée ce jeudi 21 août à 15 heures, Allée des Capucines, sur le terrain mitoyen à cette zone, en présence des copropriétaires et du syndic des Jardins d'Azur, avait donc pour but de clarifier les différents écrits du devenir de la zone B. Elle devait aussi informer sur les possibilités d’actions. Parmi les élus présents, il n’y en avait pas de la majorité, mais uniquement de l’opposition, avec Erik Tamburi, déjà très au courant du projet, ainsi que Fréderic Boccaletti et Pierre Siniscalco, qui s’étaient visiblement bien renseignés aussi. Jean-Marc Jaubert, Président du Conseil Syndical des Jardins d’Azur était là aussi.

Michel Le Port, président du Comité de Sauvegarde du Domaine de la Coudoulière exposait la situation à la trentaine de personnes présentes : « Nous avons demandé au Maire Jean-Sébastien Vialatte de nous préciser si le projet de parking paysager est maintenu sur le terrain qui nous intéresse. Il nous a répondu qu’il maintient son souhait…mais qu’il ne renonce pas à bâtir sur ce terrain, dans les prochaines décennies, un édifice public »
C’est cette phrase qui fit réagir le public et notamment Erik Tamburi : « Avec la modification récente de la loi, cela veut dire qu’il peut construire dans les 3 mois… Le maire a promis de faire un parc paysager. S’il change ses projets, vous avez les moyens de l’en empêcher ».
Certaines questions sortant du cadre de la réunion, l’une d’elles la recadrait de suite : « Et si le PLU n’est plus conforme à ce parking paysager qui nous convient, que faut-il faire ? ».
Soutenu par Frédéric Boccaletti, Erik Tamburi répondait : « Il ne faut pas que le PLU soit annulé. Ce serait une catastrophe pour la ville mais aussi pour le maire qui n’aurait plus la main (ndlr : avec la nouvelle loi, si le nouveau PLU est annulé, l’urbanisme sera géré par l’état.Le Préfet prendrait le contrôle du foncier en appliquant le règlement National d'Urbanisme). Il faut réagir dans les deux mois en entamant une action individuelle auprès du Tribunal Administratif, pour demander une modification partielle du PLU. C’est gratuit, sans avoir besoin d’avocat et sans risque. »

Conscient que les délais sont courts, le Comité de Sauvegarde du Domaine de la Coudoulière devrait alors envoyer un courrier à tous les copropriétaires pour les informer, dès la validation du PLU. Parallèlement il fera établir une lettre type, pour tous ceux qui veulent ester en justice.
Avec seulement 25% d’habitants à l’année, auront-il assez de poids ?

PH, le 21 août 2014

Autres photos:

De G à D : Frederic Boccaletti, Pierre Siniscalco, Erik Tamburi, Jean-Marc Jaubert et Michel Le Port en pleine explication
De G à D : Frederic Boccaletti, Pierre Siniscalco, Erik Tamburi, Jean-Marc Jaubert et Michel Le Port en pleine explication