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Le 15. septembre 2014 à 16h05

Six Fours Solidarité Une soirée salsa pour venir en aide aux femmes et enfants burkinabés

Vendredi soir l' ONG Hamap (Halte aux mines anti-personnel) organisait une soirée à l'Espace André Malraux . Quelque 300 personnes sont venues danser sur des rythmes de salsa,  bachata, reggaeton, kizomba et autres danses tropicales   ...pour la bonne cause.

Les bénévoles de l'Hamap. A gauche,  le co-directeur de la branche éducation, Jean-Jacques Cruchant.

Les bénévoles de l'Hamap. A gauche, le co-directeur de la branche éducation, Jean-Jacques Cruchant.

La grande salle Malraux avait des allures de discothèque vendredi soir : son et lumières, DJ et un professeur de danse bénévole, ont été les ingrédients parfaits d'une soirée endiablée agrémentée d'un apéritif tout aussi exotique. Karim Oumansour, l'un des bénévoles et fervent adepte des soirées salsa a eu l'idée de mettre en place cet événement, le plus important organisé jusque là par l'antenne varoise de cette ONG, en faisant fonctionner ses contacts via les réseaux sociaux. Aux manettes, le co-directeur de la branche éducation, Jean-Jacques Cruchant.

100% bénévoles


Cette ONG qui compte une dizaine de bénévoles dans le Var vient en secours aux familles, femmes et enfants dans plus de 40 pays en Afrique, Asie, Moyen-Orient et Haïti et œuvre pour la paix. Créée en 1999 pour lutter contre les mines anti-personnel, elle s'est développée au fil du temps autour d'actions éducatives et notamment de programmes d'alphabétisation destinés aux enfants défavorisés.  « Les bénévoles qui se déplacent autour du monde prennent en charge intégralement leur billet d'avion, le logement, les repas, le gazole- insiste Jean-Jacques Cruchant- ce qui fait que les fonds récoltés sont directement répercutés sur les actions que nous menons. »

Trois projets en cours


La soirée à l'espace Malraux permettra de pérenniser trois projets en cours au Burkina Faso : la scolarisation jusqu'à la fin du primaire de 200 enfants burkinabés, le développement d'une plantation de moringas bienheureusement nommés « arbres du paradis » ( un arbre à usages multiples originaire d'Inde, cultivé sous les tropiques, et très riches en protéines, vitamines et minéraux), et le financement d'un centre de formation au tissage et aux rudiments de gestion destiné à des jeunes femmes du village Pendogo au nord du pays.

Une belle pierre à l'édifice solidaire initié par l'Hamap.
«Avec 1€, on fait tellement plus de choses qu'ici en Europe !» s'exclamait Jean-Jacques Cruchant. En effet: là-bas, 5€ suffisent pour scolariser un enfant pendant trois mois...

A.I, le 15 septembre 2014

Autres photos:

Vente sur place d'objets confectionnés par les femmes du Burkina Faso
Vente sur place d'objets confectionnés par les femmes du Burkina Faso