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Effervescence mercredi soir à la piscine , Nicolas d'Oriano, l'enfant du club six-fournais l'As Cachalots, rendait visite à ses entraîneurs et aux jeunes nageurs du club. Curieux et quelque peu intimidés, les petits comme les plus grands se sont pressés autour de leur champion pour recueillir des autographes.

A ses côtés, la toute nouvelle présidente du club, Corinne Hermange, et le président sortant Patrick Perez : « C'est avec émotion que nous retrouvons Nicolas, il a débuté chez nous à 4 ans et a quitté notre club à 15 ans en septembre 2012 pour rejoindre les Dauphins du TOEC à Toulouse. »
L'affection pour ce jeune sportif du cru six-fournais est partagée par les différents entraîneurs qui l'ont accompagné durant 10 ans  : David Houel qui lui a appris à nager et l'a coaché jusqu'à ses premières compétitions, Christophe Audot et Samuel Toumi en Benjamin, ou encore Géraldine Matzku en Minimes. qui le conduira au titre champion de France Minimes. Patrick Perez se souvient avec émotion des médailles qu'il lui a remises en tant que président du club.

Les Cachalots : un vivier de futurs champions?

L'As Cachalot n'en est pas à son premier champion, on se souvient de Franck Esposito, médaillé olympique, ou de Giacomo Perez, tous deux passés par le club six-fournais. Ici on forme de jeunes espoirs mais on les laisse aussi s'envoler nous dit avec une pointe de regret Géraldine Matzku son ancienne entraîneuse : « Je suis heureuse pour lui et fière de son parcours, mais nous sommes aussi chaque fois un peu frustrés de ne pas avoir la structure pour accompagner plus loin nos nageurs, il nous faudrait un grand bassin et un lycée qui propose une scolarité adaptée. Nicolas est un jeune homme passionné, déterminé et exigeant avec lui même, il a envie d'être le meilleur.»

Sport et études

Malgré son titre de champion de France Nicolas, 18 ans à peine, garde sa simplicité, il a quitté Six-Fours à l'âge de 15 ans pour rejoindre le TCO de Toulouse et intégrer en internat un cursus sport-études qui lui permet de passer le Bac en deux ans : «  Nous avons un emploi du temps aménagé avec des cours le matin et des entraînements l'après-midi et sommes bien encadrés pour réussir nos études parallèlement. » Et s'il se dit heureux, il reconnaît qu'atteindre un tel niveau sportif est difficile : « cela demande beaucoup de sacrifices, il faut un bon mental, ne pas s'installer dans la routine: vous savez, on voit des carreaux toutes la journée! Mais heureusement nous sommes poussés par nos coéquipiers. »

Prochain objectif ?

Sa dernière performance aux championnats de France (4'22''57) ne lui permettra pas de se qualifier pour les mondiaux de Kazan en août, mais Nicolas ne compte pas en rester là...il brigue déjà une médaille au championnat d'Europe Junior !
Et c'est tout ce que nous lui souhaitons !

Avec les entraîneurs