(7)

Depuis 2005, la nation consacre le 8 juin une journée d’hommage à la mémoire des militaires morts pour la France en Indochine. Alors que la mémoire collective tend à se recentrer sur le souvenir des deux dernières guerres mondiales, celui des autres conflits ne doit pas être effacé, déclare Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la défense chargé des anciens combattants, dans son message lu par l’élu Joseph Mulé lors de la cérémonie.
La cérémonie fut menée par Antonin Bodino, délégué aux anciens combattants, à ses côtés les porte-drapeaux, de nombreux élus et l’Union Nationale des Parachutistes de Six-Fours créée il y a tout juste dix ans par Henri Long, Yves Draveton, Germain Blanc et Guy Bocherel.
Une première gerbe fut déposée au nom des anciens combattants par Johan Kuhlmann, Yves Draveton et Henri Long, la deuxième au nom de la mairie par monsieur Trillat et Madame Parez.
Monsieur Trillat fit ensuite un discours retraçant « les batailles acharnées, les accrochages féroces, les embuscades meurtrières et les assauts désespérés » de près de 15 ans de combats de (1939 à 1954). Il conclut sur la nécessité du devoir de mémoire : « laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Car le devoir de mémoire permet de devenir un témoin ».
La cérémonie s’acheva sur le chant de la marseillaise et le salut aux portes drapeaux