Six Fours Eco-echos Un batolib, ça vous dirait?

Un bateau silencieux et écologique en libre service qui vous transporte d'une crique à l'autre sans plus aucune contrainte de permis, de stationnement, de coût. Voilà ce qu'a imaginé René Chiche et qu'il tente d'introduire en Méditerranée.

Une embarcation respectueuse de l'environement

René Chiche est professeur de philosophie et mène depuis quelques mois une réflexion sur la possibilité d’appliquer les théories classiques de la philosophie à la technique et à l’industrie. Convaincu que "l'avenir du nautisme passe par l’électricité" et que sa philosophie, autre manière de penser les choses, peut intervenir dans les écoles d’ingénieur, il mène une recherche sur un engin innovant qui se déplacerait grâce au mouvement de l’eau.
Parallèlement il s'est rapproché d’une petite société du Morbihan qui commercialise un trimaran à propulsion électrique et solaire qui peut en outre accueillir des personnes à mobilité réduite. Silencieuse et écologique, cette embarcation de 5mètres 30 peut se conduire sans permis et dispose d’une autonomie de 8 à 10h. Les avantages sont multiples, aucun entretien (le moteur industriel est conçu pour durer 20 000heures sans révision), un cout dérisoire (le chargement en électricité de 4h ne coute que 1€ pour une autonomie de 70 km), une vitesse raisonnable (5 à 6 nœuds), il est facilement manœuvrable et d’une grande stabilité au mouillage, son cockpit spacieux se décline en plusieurs versions. Idéal pour explorer les côtes et pénétrer dans les criques, vous pouvez embarquer à 5 personnes pour une ballade, une partie de pêche ou de plongée.
René Chiche a créé ensuite son auto entreprise « Glisselec » pour lancer un premier projet, celui de vendre ces engins électriques en méditerranée et de développer le batolib, déclinaison aquatique du vélib. Plus de soucis de place au port, plus de frais de maintenance, une carène trimaran étudiée pour limiter la consommation d’énergie, une sensation de glisse sur l’eau équivalente à celle d’un voilier sans la nécessité de compétences en navigation, le tout à un prix plus accessible qu'un bateau classique.
René Chiche, lorsqu’il n’est pas en cours, sillonne les villes de notre côtes pour convaincre particuliers, municipalités ou investisseurs que l’idée d’un batolib électrique peut être une solution alternative pour une navigation respectueuse de l’environnement. Peut-être verrons nous un jour glisser ces curieux engins au large de nos plages…

A.I, le 10 mai 2013