(0)

L’enfance du musicien virtuose

La musique, Ibrahim Maalouf l’a dans le sang. Il faut dire que l’instrumentiste est allé à bonne école. Fils du trompettiste Nassim et de la pianiste Nada Maalouf, Ibrahim Maalouf livre son premier concert à l’âge de neuf ans, en duo avec son père qui lui enseigne son art avec rigueur.
Né le 5 novembre 1980 au Liban, durant la guerre civile, sa famille est contrainte de s’expatrier en France et s’installe en banlieue parisienne où le jeune homme poursuivra ses études jusqu'à l’obtention de son baccalauréat à l’âge de 17 ans.

Le succès d’un géant de la trompette

Aujourd’hui, cet instrumentiste de trente trois ans, est depuis plusieurs années l'un des trompettistes les plus reconnus de la scène Jazz Internationale tirant, en partie, sa singularité de sa trompette à quatre tons, inventée par son père pour pouvoir jouer de la musique orientale.
Récemment, l’artiste s’est vu décerner une victoire de la musique, pour 'Illusions', jugé meilleur album dans la catégorie Musiques du monde. C’est la première fois depuis trente ans qu’un instrumentiste est récompensé dans cette catégorie.

Un artiste simple et chaleureux
qui fusionne avec son public

La musique d’Ibrahim Maalouf est imprégnée de la formation classique de l’auteur, de ses influences rock, électriques et de ses racines libanaises.
Hier soir, accompagné de ses fidèles musiciens, le trompettiste a joué de nombreux morceaux de son dernier opus, notamment 'Illusions', 'Conspiracy Generation', 'True Sorry' ; il a également repris des titres de précédents albums comme « Beirut » entonné en chœur par le public.
Un public conquis par la chaleur et la convivialité d’Ibrahim Maalouf : « il raconte toujours un tas de conneries et j’adore ça » avoue une fan à la sortie du concert.
Après la fin du spectacle, le musicien est venu rencontrer son public et a distribué des autographes avec la même simplicité.