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Cet été, la mairie a fourni aux postes de secours un nouveau matériel de sauvetage qui implique de nouvelles techniques d’intervention. Il y a donc eu au cours de l’été de nombreuses actions de formation et des entraînements réguliers en direction des BNSSA recrutés par la mairie pendant la période estivale. Nous avons assisté à l’un d’eux mardi matin en présence de l'adjoint à la sécurité Thierry Mas Saint-Guiral.

Actions de prévention

Le paddle rescue ou surf rescue permet de mener des actions de prévention sur plan d’eau en patrouillant le long de la ZRUB (Zone Réservée Uniquement aux Baigneurs), à 80-100 mètres du rivage. Le maître nageur CRS Bruno Hesse est chef de plage responsable des postes de secours : « C’est plus écologique et plus sûr que le bateau, il n’y a pas le bruit du moteur, la consommation d’essence ni le danger de l’hélice ». Laurent, membre de la Brigade nautique renchérit : « La planche permet une vision globale, une bonne vue d’ensemble côté mer.»

Actions de sauvetage

Le sauveteur arrive plus rapidement et plus frais sur les lieux, ce qui permet d’économiser son énergie. Il y a donc gain de temps et d’efficacité. Si la victime est consciente, elle monte d’elle-même sur le paddle en s’agrippant aux nombreuses poignées. Si elle est inconsciente, il existe des techniques pour la hisser à bord et la ramener à la rive en s’aidant des éléments pour revenir. L’une de ces techniques consiste à mettre la planche à l’envers face au large, à passer le bras de la victime dessus et à retourner la planche. Le torse de la personne secourue se retrouve alors sur la planche. Cet été, une noyade a été prise en charge par paddle et la victime a été évacuée consciente par le SAMU.

Où est Mitch?

Autre nouveauté, le tube rescue, une bouée-tube qui évoque la série télévisée américaine des années quatre-vingt-dix « Alerte à Malibu » (Baywatch), si ce n’est qu’elle est verte et non rouge. Le sauveteur part à la nage avec palmes et le noyé s’y agrippe. « Ce sont de beaux outils, qui n’excluent pas le bateau quand la victime est trop loin. Le chef de poste choisit lequel utiliser en fonction de la distance », expliquait Bruno Hesse.

Chacun des six postes de secours de Six-Fours a été équipé de paddle rescue et de tube rescue. Des formations et des entraînements ont été organisés au cours de la saison. « Ils ont renforcé la cohésion du groupe des maîtres nageurs sauveteurs et des policiers municipaux, qui n’ont jamais hésité à venir en dehors de leur temps de surveillance. Je salue leur investissement », concluait le chef de plage Bruno Hesse.