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Sanaryen de souche (ses parents habitaient Place Cavet), né à La Seyne/Mer, Henri Tisot nous a quitté il y a maintenant 3 ans le 6 août 2011, à l’âge de 74 ans, alors qu’il passait une retraite paisible dans la cité de ses parents. Cet humoriste/comédien a fait rire toute une génération, notamment avec ses imitations de Charles de Gaulle, dont il était par ailleurs un fervent admirateur.
C’est ce qu’a souligné Ferdinand Bernhard, le maire de Sanary, qui l’avait croisé à maintes reprises et se rappelait de ses débuts : « C’était un des tout premiers imitateurs français, alors que la censure était alors plus forte qu’aujourd’hui. Après un premier disque d’imitation qui avait eu un énorme succès, le second en avait eu moins, ce qui avait fait dire au Général de Gaulle : ‘’Tissot baisse…’’. »
Lors d’un discours sympathique, alors qu’il était accompagné d’Henri Ollivier, le cousin Germain d’Henri Tisot, et de nombreux élus, il a raconté ses différentes rencontres avec l’artiste. Il y avait aussi quelques passants âgés, qui l’avaient certainement connu et Jo Cometto, qui a modifié et verni, avec l’aide de Pierre Chazal, la belle souche d’olivier qui sert de support à la plaque.
D’anecdotes en anecdotes, le maire de Sanary a dépeint un personnage jovial qui appréciait énormément sa ville et concluait avec 2 phrases de l’artiste : « Avoir chargé Eve des péchés originels, constituait la plus flagrante erreur judiciaire… et… Le hasard est le pseudonyme de Dieu lorsqu’il ne veut pas signer.
Alors merci au hasard d’avoir donné à Sanary un homme célèbre, un homme attachant, Henri Tisot »

La plaque du Rond-Point a ensuite été dévoilée.