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Les familles des quatre jeunes gens tués en août dernier par un chauffard ivre roulant à contre sens sur une autoroute d'Italie étaient jeudi à Alessandria pour cette première audience. Ilir Beti, absent à l'audience, sera appelé le 20 juillet prochain pour le choix de sa juridiction. Cela peut-être la cour d'assise ou une procédure plus courte, l'acte retenu étant l'homicide volontaire. La présidente d'Un chemin pour demain Christine Lorin avait prévu d'organiser un grand rassemblement devant le tribunal avec plusieurs associations italiennes, et à Sanary un stand tenu par des bénévoles a permis d'informer le public sur cette affaire. L'association un chemin pour demain vise à "non seulement défendre notre cause mais aussi par extension la cause de victimes potentielles: il est temps de faire admettre qu'un véhicule peut devenir une arme et faire valoir que cette arme peut être à l'origine d'un meurtre avec préméditation. Car même si, dans l'absolu, l'intention de tuer n'est pas probante, il n'en demeure pas moins, qu'avant de conduire, le meurtrier en puissance est pleinement lucide, conscient et non contraint lorsqu'il prend la décision et l'entière responsablité de conduire".
Un panneau avec plusieurs articles de journaux retraçaient le drame et de nombreuses personnes sont venues discuter avec Christine, Corinne et Camille. La présidente d'Un chemin pour demain veut montrer que même une année après ce drame, la mobilisation est toujours aussi forte, dans l'espoir que le "chauffard ait une peine exemplaire", la première victoire étant que l'homicide volontaire ait été retenu.