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Le président de l’école de musique de Sanary était tout étonné cet après-midi au Théâtre Galli : « Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de monde. Ce n’est qu’un spectacle d’amateurs et d’élèves de l’école… » Pourtant, tout le centre du théâtre était rempli.

Avec des associations pour l’enfance

L’idée de mettre en place ce spectacle a émergée en octobre dernier. Dans un premier temps l’école voulait le préparer pour noël, mais le délai était trop court. C’est ce dernier samedi d’avril qui a donc été choisi et la préparation a débutée début janvier, alors que Maïté Frazzita a eu l’idée de ce conte musical appelé La sirène de Printemps. Les associations de la commune, liées à l’enfance, ont alors été sollicitées pour participer et être aussi les invités des premiers rangs. Le Haricot Magique, Noesis eco-logis du cœur, Aide moi à grandir et l’Unicef, sont les quatre associations concernées. Des enfants de chacune d’elles sont venus au spectacle et certains y ont même participés. Sur scène, en plus de l’orchestre et la chorale des enfants de l’école de musique, il y avait le groupe ados jazz et les élèves de la classe de danse de Maria Fendley venus de La Valette.

50 minutes de show

Le conte a démarré à l’heure, avec au fond et à gauche de la scène les musiciens, à droite la conteuse et une personne qui retranscrivait tout le texte en langage des signes et au centre l’espace pour les danseurs. Un joli décor avait été préparé par l’association Noesis. Avec de la musique classique, des ballades et du jazz/blues, l’histoire s’est joliment déroulée. C’était l’histoire d’une planète qui avait oublié ce qu’était la musique. Au printemps, ils en ont entendu de loin et ça a changé leur quotidien…
Bien sur, tout n’était pas parfait, mais Toussaint Edmond nous rappelait : « Ce sont uniquement les élèves qui jouent et certains ne jouent de la musique que depuis deux ans. » Il nous confirmait par contre une chose : «  Après avoir joué à l’Hôpital Ste Musse, dans des maisons de retraite, en première partie de Roxanne, ils ont pris goût à la scène. Celle du Theatre Galli, c’est pour eux un cadeau ! ».