Le 1. septembre 2014 à 23h04
En rangs serrés devant leur commandant, figés au garde-à-vous, les sapeurs-pompiers de la caserne d’Ollioules contiennent à peine leur émotion, ce lundi soir, 1er septembre, quand sont évoqués les noms de Georges Lahaye, Patrick Zedda et Michel Giovannini. « Morts au feu » comme le rappellera un peu plus tard, Robert Bénéventi, Maire d’Ollioules venu accompagné de la presque totalité de son conseil municipal. « Morts au nom du devoir » ajoutera le Lieutenant Stéphane Gilkens qui commande la caserne d’Ollioules et qui était en poste à la caserne de La Seyne en 2003 quand, à la fin d’un été caniculaire, de terribles incendies de forêts avaient ravagé une importante partie de la forêt varoise.
Et en ce « funeste 1er septembre », selon l’expression même de Robert Bénéventi, ce fut au tour du massif des Maures d’être la proie des flammes, plus particulièrement entre La Môle et La Garde Freinet.
Ce jour-là, le sergent-chef Georges Lahaye, le caporal-chef Patrick Zedda et le caporal Michel Giovannini périrent par le feu, bloqués dans leur camion pris au piège des flammes meurtrières. Aujourd’hui, à cet endroit que connaissent bien les randonneurs, les chênes liège sont à nouveau là, ils ont grandi et sont verts. Mais le souvenir est là aussi, rappelant que trois hommes y ont perdu leur vie, trois hommes qui avaient tout partagé, leur bonheur, leurs espoirs, leurs rires, trois hommes courageux qui avaient donné leur vie affin de protéger celle des autres.
Cette belle leçon donnée aux vivants a servi de fil conducteur à la courte mais émouvante cérémonie du souvenir célébrée lundi soir à la caserne d’Ollioules en présence des élus et des sapeurs pompiers ainsi que des représentants du comité feux de forêts.
Au cours de son hommage rendu aux trois malheureux soldats du feu, Robert Bénéventi a rappelé que Georges Lahaye avait servi cette caserne pendant une quinzaine d’années, que Patrick Zedda était sapeur pompier volontaire à Ollioules où il avait épousé une ollioulaise. Il a surtout insisté sur la présence conséquente de la municipalité à cet anniversaire qui témoigne de l’importance que la population attache à ses sapeurs pompiers, à leur dévouement jamais pris en défaut, à ces « hommes et femmes toujours au service des autres, dont la vocation se traduit par un métier à risque ».
Et il leur a aussi prodigué un sage conseil : « Quand vous intervenez, pensez aussi à vous. Soyez prudents ».
Des conseils pas toujours suivis quand on pense aux autres. La preuve ? Georges, Patrick, Michel…
Ollioules Devoir de mémoire Un émouvant hommage a été rendu aux sapeurs-pompiers morts au feu le 1er septembre 2003
A la tête d’une importante délégation d’élus du Conseil Municipal, Robert Bénéventi s’est joint au Lieutenant Stéphane Gilkens et à ses 65 hommes de la caserne de sapeurs pompiers d’Ollioules pour rendre un solennel hommage aux trois soldats du feu morts le 1er septembre 2003 en combattant un violent incendie entre La Môle et la Garde Freinet, dans le massif des Maures.
Aux côtés de Robert Bénéventi, le Lieutenant Stéphane Gilkens salue la mémoire des trois sapeurs- pompiers morts au feu
Georges, Patrick, Michel
En rangs serrés devant leur commandant, figés au garde-à-vous, les sapeurs-pompiers de la caserne d’Ollioules contiennent à peine leur émotion, ce lundi soir, 1er septembre, quand sont évoqués les noms de Georges Lahaye, Patrick Zedda et Michel Giovannini. « Morts au feu » comme le rappellera un peu plus tard, Robert Bénéventi, Maire d’Ollioules venu accompagné de la presque totalité de son conseil municipal. « Morts au nom du devoir » ajoutera le Lieutenant Stéphane Gilkens qui commande la caserne d’Ollioules et qui était en poste à la caserne de La Seyne en 2003 quand, à la fin d’un été caniculaire, de terribles incendies de forêts avaient ravagé une importante partie de la forêt varoise.
Brûlés dans leur camion à La Garde Freinet
Et en ce « funeste 1er septembre », selon l’expression même de Robert Bénéventi, ce fut au tour du massif des Maures d’être la proie des flammes, plus particulièrement entre La Môle et La Garde Freinet.
Ce jour-là, le sergent-chef Georges Lahaye, le caporal-chef Patrick Zedda et le caporal Michel Giovannini périrent par le feu, bloqués dans leur camion pris au piège des flammes meurtrières. Aujourd’hui, à cet endroit que connaissent bien les randonneurs, les chênes liège sont à nouveau là, ils ont grandi et sont verts. Mais le souvenir est là aussi, rappelant que trois hommes y ont perdu leur vie, trois hommes qui avaient tout partagé, leur bonheur, leurs espoirs, leurs rires, trois hommes courageux qui avaient donné leur vie affin de protéger celle des autres.
Une leçon de courage donnée aux vivants
Cette belle leçon donnée aux vivants a servi de fil conducteur à la courte mais émouvante cérémonie du souvenir célébrée lundi soir à la caserne d’Ollioules en présence des élus et des sapeurs pompiers ainsi que des représentants du comité feux de forêts.
Au cours de son hommage rendu aux trois malheureux soldats du feu, Robert Bénéventi a rappelé que Georges Lahaye avait servi cette caserne pendant une quinzaine d’années, que Patrick Zedda était sapeur pompier volontaire à Ollioules où il avait épousé une ollioulaise. Il a surtout insisté sur la présence conséquente de la municipalité à cet anniversaire qui témoigne de l’importance que la population attache à ses sapeurs pompiers, à leur dévouement jamais pris en défaut, à ces « hommes et femmes toujours au service des autres, dont la vocation se traduit par un métier à risque ».
Et il leur a aussi prodigué un sage conseil : « Quand vous intervenez, pensez aussi à vous. Soyez prudents ».
Des conseils pas toujours suivis quand on pense aux autres. La preuve ? Georges, Patrick, Michel…
F.K., le 01 septembre 2014
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