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C’est une tradition, chaque année, le maire remercie officiellement les acteurs de la Fête de l’olivier. Il les convie gnéralement le soir. Cette année, c’était samedi matin à la salle des fêtes, suivi par le verre de l’amitié. « C’est notre vision de la convivialité», explique Catherine Buisson.

"Vivre notre identité"

« Nous tenons à fêter l’arbre vénéré en Provence et à l’origine du nom de la ville », a déclaré le maire Robert Bénéventi. Il a rappelé l’origine de la fête, à l'occasion de la participation de la ville à la reconstruction d’un moulin à huile. « Etant si proches de deux agglomérations, nous risquons de devenir une ville-banlieue. Nous tenons à vivre notre identité issue du rural et ne pas l’abandonner . Je vous rappelle que 20% des terres d’Ollioules sont en zone agricole, ce qui est une véritable performance ! Ce taux est de 9% dans certaines communes du département.»

Des soutiens en baisse

Robert Bénéventi a noté que les soutiens financiers sont fortement en baisse : TPM passe de 20 000€ à 10 000€, mais contribue par les navettes de RMTT. Le Conseil général, qui versait 15 000€ auparavant, ne contribue plus qu’à hauteur de 2 400€… Il a noté le renouvellement d’une trentaine de stands.

Une fête possible grâce aux partenaires historiques
et aux nombreux bénévoles

Étaient présents aux côtés du maire les présidents des partenaires historiques : Comité des fêtes, Rameau d’argent, Amis de l’olivier, Moulin à huile. Si le Comité des fêtes s’est occupé de l’aspect festif, les Amis de l’olivier se sont chargés de la partie technique : « Ils sont le trépied, le pro », disait admiratif le maire.
« Lors de la fête de l'olivier, nous étions à disposition pour expliquer comment faire une plantation d’oliviers, comment les tailler, pour comparer les techniques d’aujourd’hui et de jadis», racontait le président Alain David. Par exemple, dans une conférence sur « L’Archéologie de l’olive » en présence de quatre-vingt personnes, le conseiller municipal Didier Martina-Fieschi a parlé de l’origine de l’olive en Méditerranée orientale à l’âge du bronze et recensé les vestiges de l’utilisation de l’olive à Ollioules au troisième siècle avant notre ère.

Le maire a remercié un à en tous les acteurs de la 24ème édition de la Fête de l’olivier en évoquant ses moments forts : la maison de Mistral au Vieux Moulin, le concert malheureusement tronqué par la pluie, la qualité des chants de la chorale provençale de Six-Fours, la belle messe dans laquelle le curé a su adapter la liturgie à l’esprit, à la symbolique et aux racines du village. Certes, cette année, la fête a été un peu gâchée par la récolte catastrophique dans toute la région, mais, comme a dit Robert Bénéventi : « On fera mieux l’année prochaine ! »