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Le 25. juillet 2014 à 10h38

Ollioules Animations Jazz : une soirée de rêve avec le Trio Carniel

Proposés par le service culturel de la Ville, les concerts de l’été d’Ollioules ont tous un point commun : l’excellence, aussi bien celle des artistes que celle de leurs répertoires. Ainsi en a-t-il été du magnifique récital de jazz donné mercredi soir, place Marius Trotobas, par le Trio Carniel qui a su enchanter le public venu nombreux.

Le Trio Carniel a enchanté le public : de gauche à droite, Philippe Armand (piano), Jean-Marie Carniel (contre basse) et Philippe Méjean (batterie)

Le Trio Carniel a enchanté le public : de gauche à droite, Philippe Armand (piano), Jean-Marie Carniel (contre basse) et Philippe Méjean (batterie)

Le jazz est une discipline de rigueur, qui ne supporte pas l’à-peu-près. Il requiert des attaques précises, de belles intros, de la virtuosité, de la connivence de la part des musiciens…Dès les premières notes jouées par le Trio Carniel, sur la place Marius Trotobas, le public fort nombreux au premier rang duquel Robert Bénéventi, Maire d’Ollioules, avait compris que la soirée serait un véritable enchantement. Surtout quand on débute le récital avec Beatrice de Sam Rivers.

Des virtuoses


D’emblée, Philippe Armand s’impose par sa virtuosité au piano. Il est vrai qu’il a eu une formation classique, obtenu une médaille d’or au Conservatoire Régional de Toulon dans la classe du regretté André Millecam, est titulaire d’un premier prix de solfège et musique de chambre
La soirée se poursuit aux rythmes de Gershwin (I hear a Rhapsody) qui permettent à Jean-Marie Carniel de donner un brillant aperçu de son talent à la contre basse. Lui, c’est un peu l’enfant du pays, né à Toulon mais demeurant à Ollioules où il exerce son métier de Professeur des écoles. Mais sa véritable passion, c’est la musique et la contre basse qu’il a longuement étudiée au Conservatoire de Toulon. De cet instrument, il en joue à merveille, à l’aise aussi bien dans les rythmes endiablés d’une bossa nova de Jobim que dans l’émouvante intro solo de Beija Flor de Nelso Cavaquino.

Valses, bossa nova, tangos…


Bien entendu, sans batterie, pas de jazz. Et là, Philippe Méjean s’est surpassé, faisant voltiger ses baguettes au-dessus de la caisse claire, du charleston, des cymbales, exécutant son solo de façon magistrale à la fin de Solar, un arrangement d’une composition de Miles Davis.
Bien sûr, une belle place était également réservée à des pièces sur des rythmes de valse, de tango, de bossa nova et le public s’est laissé bercer aux sons version jazzique de Besame Mucho, d’Alice au Pays des Merveilles et d’autres encore qui ont largement contribué au succès populaire de cette soirée estivale.

F.K., le 25 juillet 2014

Autres photos:

Au premier rang du nombreux public, Robert Bénéventi,  aux côtés d'Annick Buisson-Etienne, déléguée au patrimoine, Nicole Bernardini, déléguée au Logement et Dominique Righi délégué aux Festivités. Philippe Armand au piano Jean-Marie Carniel à la contre basse Philippe Méjean à la batterie
Au premier rang du nombreux public, Robert Bénéventi, aux côtés d'Annick Buisson-Etienne, déléguée au patrimoine, Nicole Bernardini, déléguée au Logement et Dominique Righi délégué aux Festivités.