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Le 23. mai 2015 à 13h50

Ollioules Animations 25 cors des Alpes enchantent le public

C’est une sérénade tout à fait inhabituelle qui a charmé un large public, samedi matin, place Victor Clément où ont résonné les cors des Alpes grâce au talent de 25 musiciens (et musiciennes) en majorité suisses qui clôturaient ainsi par un brillant concert à Ollioules un stage d’une semaine au Centre Azur à Sanary.

Pas moins de 25 cors des Alpes ont enchanté le public ollioulais à l’initiative du service culturel de la ville et de la Lyre provençale. Il s’agissait en fait d’un concert organisé en clôture d’un séminaire que venaient d’effectuer au Centre Azur à Sanary des élèves et leurs professeurs, pour la plupart originaires de Suisse, sous la direction musicale de Martin Roos (par ailleurs soliste à la Philharmonique de Stuttgart) et sous la responsabilité d’Alain Quidort.

Des sonorités profondes et colorées


Le public a été fasciné par les sonorités étranges et profondes de ces instruments que l’on entend plus habituellement dans les hautes vallées helvétiques qu’au sein d’un village provençal plus propice à diffuser le chant des cigales.

Un public au premier rang duquel on notait la présence de plusieurs élus du conseil municipal et de Louis Dutto, représentant la Lyre Provençale (en concert ce samedi à Albertville).

Des instruments qui ont inspiré Beethoven, Brahms...


Longs de 360 cm, conçus en trois parties qui s’emboîtent, ces cors sont fabriqués en épicéa et en rotin, dans deux tonalités, fa et fa dièse.

La sérénade dont c'était la deuxième réédition après le succès remporté l'an dernier, s’est déroulée sur le parvis de l’Eglise devant un public qui a su apprécier à sa juste valeur le talent de tous ces exécutants, parmi lesquels des débutants, sachant, comme l’a souligné leur chef, Martin Roos, qu’il faut au minimum trois ans pour savoir jouer correctement de cet instrument qui n’est pas seulement l’apanage des bergers suisses mais a aussi inspiré des compositeurs de génie comme Ludwig van Beethoven (symphonie Pastorale), Johannes Brahms (3ème symphonie), Rossini (Guillaume Tell), Franz Liszt (Album d’un voyageur)…

Un répertoire sans cesse renouvelé


Au cours de ce concert, le public a pu entendre plusieurs morceaux puisés dans le répertoire traditionnel ainsi que des pièces nouvellement créées, tantôt insolites, tantôt fascinantes mais toujours envoûtantes. Un concert de bon augure pour les autres manifestations à venir…

F.K, le 23 mai 2015

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