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Le 27. juillet 2014 à 22h21

Le Brusc Voix du Gaou Un monument vivant de la House

Les monstres sacrés de la musique électronique ont investi le Gaou samedi 26 pour le dernier jour du festival.

Le Londonien Carl Cox, une pointure de la House.

Le Londonien Carl Cox, une pointure de la House.

La dernière nuit des Voix du Gaou est parfois consacrée à la musique raggae. Sud Concert a voulu se mettre au goût du jour en invitant des pointures de la musique électronique et House comme Gilles Peterson et Carl Cox.

Dans le cadre idyllique de l’île du Gaou, par un temps magnifique et une douce brise, se sont succédé pour 30€ de 15h à 1h du matin SlyDawise, Jukebox Champions, Nightmares on Wax, Gilles Peterson and Mc Earl Zinger, Carl Cox et enfin pFeL.

Gilles Peterson a régalé le public sur la Scène sous les pins. Ce Franco-Suisse travaille à Londres depuis 1986 en tant que musicologue, DJ, producteur et animateur radio à la palette incroyable. Quant à Cox, monument vivant de la House, il a enflammé le public de la Scène grand large en faisant danser tout le monde jusqu’à tard. Enfin, au lieu d’Acid Arab, c’est pFeL de C2C qui a conclu la soirée avec ses beats électroniques et ses grosses basses.

Laurence et Alain, assidus des soirées techno depuis 25 ans, se sont déplacés pour voir Carl Cox : « Il met le feu ! ». Ils ont toutefois regretté les quelques moments morts de la soirée et la variété des styles de musique, qu’ils auraient souhaitée purement techno.

Un message de prévention


Cette musique peut être très forte, surtout près des baffles (110 décibels, qui montent parfois à 130), d’où l’intérêt de se protéger. La Mutualité française était présente pour prévenir les risques auditifs. A l’entrée de la Scène sous les pins, Christelle offrait des bouchons d’oreille à usage unique : « Ils enlèvent 36 décibels sur toutes les fréquences. On garde ainsi toute la qualité de la musique sans toutefois avoir des acouphènes le lendemain. Pour les habitués des murs du son, réticents à mettre des bouchons d’oreilles, je conseille de s’éloigner des baffles quinze minutes toutes les heures. »

Ingrid, de l’association Paramour, a distribué 500 préservatifs et 200 éthylotests sur les 7 concerts du festival : « Le public de Stromae était principalement familial. Celui de ce concert est le plus sensibilisé. » Elle attendait les spectateurs à la sortie avec les éthylotests. Si ceux-ci indiquent que l’on a dépassé la limite d’alcoolémie légale pour conduire, ils ne donnent toutefois pas le taux exact d’alcool dans le sang. Pour qui le désirait, elle avait aussi un jeu en forme de roue sur la sexualité, le corps, la contraception, les maladies sexuellement transmissibles et les relations amoureuses...

Après un aussi beau festival, on a hâte de découvrir la programmation de 2015...

, le 27 juillet 2014

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Autres photos:

Jukebox Champions sur la Scène grand large. Gilles Peterson.