Le 23. juillet 2015 à 16h04
Le Brusc Exposition Une technique atypique au service de la couleur
Vernissage mercredi de l’exposition de Pierre Dabadie, Espace Jules de Greling au Brusc, en présence de l’adjointe à la culture Dominique Ducasse. L’exposition révèle la longue carrière de l’artiste, dont la dernière période surprend par le choix d’une technique hors du commun.
L'artiste Pierre Dabadie et l’adjointe à la culture Dominique Ducasse devant Les lumières de la ville clignotant.
Pierre Dabadie est kinésithérapeute au centre de Six-Fours, mais pas que. Le dessin et surtout la peinture l'ont toujours vivement intéressé. Il a fait l'Ecole des Beaux-Arts de La Seyne, se perfectionnant dans les techniques de peinture à l'huile puis acrylique.
L’exposition à l'Espace Jules de Greling au Brusc fait état des différentes périodes du peintre : paysages, fantasmagorique et héroïque, japonaise, BD, rayures… Quel que soit le style, la couleur domine, en particulier dans les grands formats à rayures uniquement peints au rouleau. « Les lumières de la ville » clignotent : « Je me suis amusé à percer le tableau à la mèche à bois ». Pierre a utilisé de la peinture fluorescente pour la Promenade des anglais. Les feux des voitures y ressortent à la lumière noire.
Pierre Dabadie s’intéresse depuis quelques années à l'aérographe, qui permet un mélange des couleurs avec une précision incroyable. Mais il n’existe pas d’école pour se former à cette technique. Il apprend donc grâce à de petits livres, puis part dans le seul stage en France, celui de RBT à Nantes. Il y côtoie des peintres en carrosserie, des pâtissiers. Cette technique s’adapte en effet à tous les supports. « Les jeunes peuvent faire des choses merveilleuses sur des réservoirs de moto, des casques, des vélos, des affiches de cinéma, des gâteaux avec des colorants alimentaires… Ils adorent et ils sont bons ! » A l’aide d’un petit pistolet relié à un compresseur, on pulvérise des encres sur des pochoirs. « C’est une formidable façon de peindre. Les ciels sortent ainsi de l’ordinaire. », explique-t-il. Pour les Oursins, l'artiste a pulvérisé de couleur des gouttes d’eau à l’horizontale qui, en séchant, paraissent vraies : « C’est bluffant ! »
Tout un pan de mur est consacré à des femmes aux courbes sensuelles. Un profil de femme nue allongée se rasant le sexe : « Il fera parler… » A propos de superbes jambes en bas résilles, Pierre parle de sa difficulté à rendre les formes féminines : « J’ai dû m’aider d’une règle courbe. » Dans une autre toile, Pierre a remplacé les visages du lupanar du Bain turc d’Ingres par des portraits de femmes pop art en larmes et un profil grec. « C’est une pure création, je la présenterai à un concours. »
L’exposition est ouverte au public tous les jours de 15h à 19h jusqu’au 2 août.
« Je m’amuse »
L’exposition à l'Espace Jules de Greling au Brusc fait état des différentes périodes du peintre : paysages, fantasmagorique et héroïque, japonaise, BD, rayures… Quel que soit le style, la couleur domine, en particulier dans les grands formats à rayures uniquement peints au rouleau. « Les lumières de la ville » clignotent : « Je me suis amusé à percer le tableau à la mèche à bois ». Pierre a utilisé de la peinture fluorescente pour la Promenade des anglais. Les feux des voitures y ressortent à la lumière noire.
Un instrument fabuleux
Pierre Dabadie s’intéresse depuis quelques années à l'aérographe, qui permet un mélange des couleurs avec une précision incroyable. Mais il n’existe pas d’école pour se former à cette technique. Il apprend donc grâce à de petits livres, puis part dans le seul stage en France, celui de RBT à Nantes. Il y côtoie des peintres en carrosserie, des pâtissiers. Cette technique s’adapte en effet à tous les supports. « Les jeunes peuvent faire des choses merveilleuses sur des réservoirs de moto, des casques, des vélos, des affiches de cinéma, des gâteaux avec des colorants alimentaires… Ils adorent et ils sont bons ! » A l’aide d’un petit pistolet relié à un compresseur, on pulvérise des encres sur des pochoirs. « C’est une formidable façon de peindre. Les ciels sortent ainsi de l’ordinaire. », explique-t-il. Pour les Oursins, l'artiste a pulvérisé de couleur des gouttes d’eau à l’horizontale qui, en séchant, paraissent vraies : « C’est bluffant ! »
Aérographe au féminin
Tout un pan de mur est consacré à des femmes aux courbes sensuelles. Un profil de femme nue allongée se rasant le sexe : « Il fera parler… » A propos de superbes jambes en bas résilles, Pierre parle de sa difficulté à rendre les formes féminines : « J’ai dû m’aider d’une règle courbe. » Dans une autre toile, Pierre a remplacé les visages du lupanar du Bain turc d’Ingres par des portraits de femmes pop art en larmes et un profil grec. « C’est une pure création, je la présenterai à un concours. »
L’exposition est ouverte au public tous les jours de 15h à 19h jusqu’au 2 août.
Myrto, le 23 juillet 2015
Plus d'infos:
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
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