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Le 25. octobre 2014 à 16h56

Attention ! C’est l’heure… de changer d’heure !

Ce soir, à 3 heures du matin, il faudra changer d’heure, pour passer à l’heure d’hiver. Nous allons gagner une heure de sommeil en reculant toutes nos montres et pendules d’une heure.

En France, l’heure d’été ne date pas d’hier, puisque qu’elle a été proposée par le député André Honnorat, en 1916, puis instituée par une loi votée le 19 mars 1917 ! A la fin de la seconde guerre mondiale, elle a été abandonnée, puis remise au goût du jour le 28 mars 1976, suite au choc pétrolier. Le changement d’heure estival a été introduit dans l’ensemble des pays de l’Union européenne au début des années 1980. Pour faciliter les transports, les communications et les échanges au sein de l’UE, il a été décidé d’harmoniser les dates de changement d’heure en 1998.

On gagne ou on perd ?


Dans les faits, tous les 6 mois, nous gagnons ou perdons une heure. Sauf qu’à chaque fois, on se pose toujours la même question. Pourtant, chaque année nous faisons pivoter nos aiguilles exactement aux mêmes périodes à savoir, le dernier dimanche d’octobre pour le passage à l’heure d'hiver et le dernier dimanche de mars pour le passage à l’heure estivale. En mars, nous ajoutons une heure et perdons une heure de sommeil et en octobre, c’est évidemment l’inverse.

A quoi ça sert ?


Le but est d’allumer les lumières plus tard, mais aussi que l’arrivée des ouvriers à l’usine permette de mettre en route tout ce qui consomme de l’énergie, plus tard. Cela ferait donc économiser de l’énergie. Dans la réalité, un rapport remis au Sénat en 1997 énonçait que « les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », notamment concernant les problèmes de sommeil et le rythme biologique. De plus, les Français sont 59% à considérer que le changement d’heure ne permet pas de réaliser de réelles économies… Le bénéfice ne serait donc pas si important.

Et nous ?


Selon certains chrono-biologistes, l’impact lié au changement d’heure est plus néfaste qu’un décalage horaire classique résultant d’un voyage entre plusieurs fuseaux. Le nombre d’infarctus augmenterait de 5% la semaine succédant au changement d’heure. Les spécialistes mettent aussi en garde contre le syndrome de dépression automnale observé à cette période ainsi que des troubles du sommeil, de l’appétit et des infections virales pouvant affecter les plus jeunes.

La polémique n’a pas fini de nous enrichir les conversations. En attendant, demain, n’oubliez pas…où vous arriverez une heure trop tôt à votre rendez-vous !

PH, le 25 octobre 2014