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Avec 150 réservations à la paella mitonnée par Bernard, la 23ème édition de la Fête de la Cride, organisée Espace Victorin Blanc, à la Pinède de la Cride de Portissol a eu un franc succès.

Le matin, les joueurs de boules ont profité d’un beau soleil sans vent pendant que le groupe amateur ‘Tamaris le Groupe’, composé essentiellement d’enseignants, jouait de manière très professionnelle ses compositions, mais aussi des grands classiques comme "The Wall" de Pink Floyd.
Autour des tables, il y avait une dizaine de stands sous les pins. Celui des jeunes communistes jouxtait celui du PCF. Il y avait quelques stands associatifs, comme celui de l’association pour la Paix et la Justice en Méditerranée, celui de France-Cuba, ceux du secours Populaire et du Comité Varois de soutien aux enfants vietnamiens victimes de la dioxine, et puis des stands commerciaux avec Christian Garon qui vendait ses produits régionaux et la librairie Diderot de Nîmes, avec 3 auteurs, André Baudin, Gérard Estragon et Daniellel Demarch Waller, venus dédicacer leurs ouvrages. Enfin, il y avait le stand des enfants, avec des jeux pour les occuper. Alain, lui, était à l’ambiance musicale. Et comme le disait Jean-Pierre Meyer : « Cette fête est dans la tradition des fêtes populaires du PCF, elle se veut conviviale et rassembleuse ».

Jean-Pierre Meyer, personnage hors-normes

Alors que la paella était prête et que l’apéritif offert par le comité local du PCF était partagé entre les convives, Jean-Pierre Meyer montait sur scène pour son discours de bienvenue. Pour ceux qui ne le connaissent pas, ce personnage généreux, rappelant la fameuse période de mai 68, est un vrai, un pur, qui fait de la politique non pas pour lui, mais pour le peuple.
Dans son discours, il rappelait donc toutes ces valeurs, fustigeant au passage le chef de l’état et le livre de son ex-compagne. Il rappelait aussi qu’il n’y avait plus d’opposition à Sanary et que les" anti-Bernhard avaient voté pour son clone", lors des dernières élections Européennes.
« Nous avons l’ambition de nous retrouver et de nous rassembler comme à la dernière élection municipale » disait-il, faisant référence à la Gauche Rassemblée mise en place avec succès à Sanary lors de cette dernière élection. Il concluait : « Notre combat est d’admettre que le libéralisme mène à la catastrophe. La France, 5ème puissance mondiale est en capacité de faire en sorte que toute la population vive correctement. Aider l’entreprise, oui, mais pas sans conditions de résultat ! »

Les jeunes communistes tiennent un stand