Le 26. octobre 2016 à 17h14
Six Fours Associations patriotiques Pour ou contre le 19 mars
Le comité six-fournais de la FNACA a tenu son assemblée générale à la salle Daudet mardi après-midi en présence de l'élu aux anciens combattants et au devoir de mémoire Denis Perrier et des adjoints Thierry Mas Saint-Guiral et Yves Draveton. La FNACA ne fait désormais plus partie du Comité de coordination et ne participera plus à la cérémonie du 5 décembre.
L'assemblée générale de la FNACA.
La Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie est l'association patriotique des soldats appelés et de quelques engagés. « A dix-neuf ans et demi, on m'a dit de partir là-bas et ce n'était pas en vacances », résumé l'un des adhérents.
Le président Gérard Allibert était satisfait d'avoir autant de membres lors d'une assemblée générale pendant des vacances scolaires. Quatre personnes ont pris leur adhésion ce soir-là. Le rapport moral du secrétaire Antoine Muscaglia et le rapport financier trésorier Michel Nouveau ont été approuvés à l'unanimité.
La permanence de la FNACA a maintenant lieu au 40 montée du Font Vert aux Lônes, à partir de 10 heures le premier lundi de chaque mois. Les archives contenant des informations importantes sur les unités combattantes seront sûrement accueillies par les archives municipales.
La discussion avec les membres a ensuite porté sur la décision du président de quitter le Comité de coordination des associations d'anciens combattants d'Alain Trillat. Le vice-président départemental Albert Bessier a évoqué l'échec d'un échange de bons procédés. Si la FNACA a fait acte de présence à la cérémonie départementale du 5 décembre à Toulon, cela devait être en échange d'une représentation le 19 mars. Mais la réciprocité n'a pas eu lieu...
Le 5 décembre est la date de l'inauguration du mémorial national de la Guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie Quai Branly. « La date du 5 décembre a été choisie en fonction du calendrier de Jacques Chirac à l'époque, pour contrecarrer le 19 mars», ont expliqué les présents. Depuis, elle est commémorée par certains et pas par d'autres, dont la FNACA, car elle n'aurait aucun lien avec la guerre d'Algérie.
La FNACA a choisi la date du cessez-le-feu de de Gaulle. « Il n'a pas été respecté par ceux qui ne voulaient pas perdre l'Algérie française et on nous met sur le dos ce qui s'est passé après, mais ce n'est pas de notre faute. Nous regrettons ce qui est arrivé aux pieds-noirs et aux harkis, mais on n'y est pour rien », déplore le président du comité de Six-Fours, qui met en doute la continuité de cette célébration. « Le prochain 19 mars risque d'être le dernier avec l'assentiment de la Nation. Nous le commémorerons toujours, mais ce serait embêtant que l'on redevienne des clandestins. Il faut être nombreux ! »
Depuis sa naissance en 1958, la FNACA a en effet lutté pour que les soldats de la Guerre d'Algérie soient considérés des Anciens Combattants comme les autres et que la Guerre d'Algérie soit reconnue comme telle. « Il est normal que les soldats qui reviennent maintenant d'Afghanistan par exemple soient traités comme des surhommes, mais ce n'a pas été pas notre cas. »
Le président Gérard Allibert était satisfait d'avoir autant de membres lors d'une assemblée générale pendant des vacances scolaires. Quatre personnes ont pris leur adhésion ce soir-là. Le rapport moral du secrétaire Antoine Muscaglia et le rapport financier trésorier Michel Nouveau ont été approuvés à l'unanimité.
La permanence de la FNACA a maintenant lieu au 40 montée du Font Vert aux Lônes, à partir de 10 heures le premier lundi de chaque mois. Les archives contenant des informations importantes sur les unités combattantes seront sûrement accueillies par les archives municipales.
Le 5 décembre
La discussion avec les membres a ensuite porté sur la décision du président de quitter le Comité de coordination des associations d'anciens combattants d'Alain Trillat. Le vice-président départemental Albert Bessier a évoqué l'échec d'un échange de bons procédés. Si la FNACA a fait acte de présence à la cérémonie départementale du 5 décembre à Toulon, cela devait être en échange d'une représentation le 19 mars. Mais la réciprocité n'a pas eu lieu...
Le 5 décembre est la date de l'inauguration du mémorial national de la Guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie Quai Branly. « La date du 5 décembre a été choisie en fonction du calendrier de Jacques Chirac à l'époque, pour contrecarrer le 19 mars», ont expliqué les présents. Depuis, elle est commémorée par certains et pas par d'autres, dont la FNACA, car elle n'aurait aucun lien avec la guerre d'Algérie.
La FNACA a choisi la date du cessez-le-feu de de Gaulle. « Il n'a pas été respecté par ceux qui ne voulaient pas perdre l'Algérie française et on nous met sur le dos ce qui s'est passé après, mais ce n'est pas de notre faute. Nous regrettons ce qui est arrivé aux pieds-noirs et aux harkis, mais on n'y est pour rien », déplore le président du comité de Six-Fours, qui met en doute la continuité de cette célébration. « Le prochain 19 mars risque d'être le dernier avec l'assentiment de la Nation. Nous le commémorerons toujours, mais ce serait embêtant que l'on redevienne des clandestins. Il faut être nombreux ! »
Depuis sa naissance en 1958, la FNACA a en effet lutté pour que les soldats de la Guerre d'Algérie soient considérés des Anciens Combattants comme les autres et que la Guerre d'Algérie soit reconnue comme telle. « Il est normal que les soldats qui reviennent maintenant d'Afghanistan par exemple soient traités comme des surhommes, mais ce n'a pas été pas notre cas. »
Myrto Konstantarakos, le 26 octobre 2016